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JO 2016-2024 : l'échec de Rio, une opportunité pour Paris

Le 13 septembre 2017 devait être annoncée la ville d'accueil des Jeux Olympiques 2024, mais le suspense a été levé suite au forfait de Los Angeles : Paris accueillera l'événement. Novascopie 2017 tire les leçons de l'édition 2016 à Rio et rappelle les points à ne pas négliger pour saisir pleinement cette opportunité.


Les JO 2016 de Rio n’ont malheureusement pas tenu toutes leurs promesses. Ainsi, même si l’on se souvient des victoires emblématiques (comme celle d’Usain Bolt ou de Teddy Riner), des images de fraternité, des records et des larmes de détresse, de Rio, on retiendra aussi les nombreux couacs et cafouillages.


Contrairement aux villes qui ont bien géré l’impact économique des JO, en modérant leurs investissements et en mesurant l’Héritage des Jeux - tant d’un point de vue touristique qu’urbanistique (comme Sydney ou Londres, par exemple) - à Rio, la situation économique fragile du pays a été impactée négativement. Les importants investissements à fournir, couplés à des retombées économiques peu optimisées pour des collectivités locales dépassées, forment un lourd bilan. Bilan social : seule une très faible part de la population locale a pu assister à l’événement, créant un véritable gouffre entre les partisans et les opposants. Bilan d’image : les JO ont été un miroir représentatif de la crise politique majeure du pays, qui a trop souffert de couacs et de manque de cohésion pour faire rêver les dizaines de millions de téléspectateurs.

La France, candidate à l’organisation des JO 2024, a pourtant toutes les chances d’en faire un événement à succès. Le comité de candidature de Paris 2024 a chiffré l’impact économique potentiel de l’organisation des JO : 250 000 emplois et quelques 8,1 Mds € de retombées économiques. Au-delà de l’impact économique, la France a un très fort intérêt géopolitique pour redonner au pays et à sa capitale un rayonnement fort et une dynamique positive après les attentats du 13 novembre 2015. L’enjeu majeur de la dernière année sera donc de fédérer tous les Parisiens derrière cette candidature, qui, en comparaison de l’engouement américain autour de Los Angeles (86% de soutien dans les derniers sondages), divise encore les habitants, comme le montrent les deux graphiques ci-dessous. Une des principales craintes étant la hausse des impôts, il paraît urgent de répondre à cette question technique par une stratégie et une communication ciblées sur les sceptiques.



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